Quand on évoque Lenny Martinez, on pense immédiatement à ses envolées dans les cols, à sa grimace de pur grimpeur, à cette silhouette légère qui défie la pente. Mais derrière le champion, où se niche le quotidien ? Quel est le décor de sa récupération, de son ancrage, de sa discrétion assumée ?
Entre racines et routine
Né à Cannes, très attaché au Var, Lenny Martinez a grandi dans un cadre à la fois ensoleillé, vallonné et discret. Son fief familial se situe dans l’arrière-pays varois, du côté de Montauroux, un village calme du Pays de Fayence. C’est là qu’il retrouve sa mère, c’est là aussi qu’il recharge — physiquement comme mentalement.
Ce choix de rester proche de ses origines n’est pas anodin. Il incarne une forme de fidélité à la terre, à la famille, à une certaine idée du cyclisme. Un lieu simple, sans artifice, à l’image du quotidien de Lenny.
Un domicile taillé pour l’ombre
Dans un monde où la performance se raconte sur Instagram, Lenny Martinez reste une exception. Pas de présentation de son chez-lui, pas de visite guidée de ses espaces de vie. Il protège ce qu’il considère comme essentiel : la tranquillité.
Ce choix ne surprend pas quand on observe son rapport à la vie privée. Lenny garde le contrôle, refuse la surexposition, et fait de son lieu de vie un refuge plus qu’une vitrine.
Une localisation cohérente
Choisir de rester dans le Sud-Est, à proximité de reliefs, d’un climat doux et de routes familières, c’est aussi choisir un terrain d’entraînement sur-mesure. Les hauteurs de l’Estérel, les pentes du Haut-Var ou les lacets vers Grasse sont autant de terrains de jeu adaptés à son profil de grimpeur. Une géographie qu’il connaît depuis l’enfance, qui fait corps avec lui.
Cette stabilité géographique s’inscrit aussi dans la logique d’une famille cycliste : pas besoin d’exil en altitude quand les bases sont déjà solides.
Où habite Lenny Martinez ? Officiellement, chez lui, dans le Var. Mais au fond, il habite un entre-deux : entre l’ancrage familial et l’élan sportif, entre la lumière du peloton et la discrétion du quotidien. Et dans ce choix de rester là où tout a commencé, il y a sans doute une bonne part de ce qui le rend déjà si singulier.
