En 2025, Lenny Martinez n’est plus seulement un jeune espoir du cyclisme français. Il est devenu un acteur régulier du haut niveau, capable d’engranger des résultats solides et… des primes. Car au-delà du prestige, les performances sportives paient. Et dans ce domaine, le grimpeur de la Côte d’Azur commence à toucher des montants significatifs.
Près de 8 000 € dès la première semaine du Tour
Lors du Tour de France 2025, Lenny Martinez s’est illustré dès les premiers jours. Résultat : il figure en tête du classement provisoire des coureurs ayant remporté le plus de primes individuelles. Selon Sud Ouest, il totalise déjà 7 960 € après seulement quelques étapes.
Ce chiffre s’explique par sa présence régulière à l’avant, son passage en tête de cols, et une journée passée avec le maillot à pois. Dans un peloton aussi compétitif, cette somme témoigne de son influence directe sur la course.
Un coureur qui performe… et qui cumule
Ce n’est pas la première fois que Martinez empoche des bonus significatifs. Déjà sur la Vuelta 2023, où il avait endossé le maillot rouge, il avait récupéré plusieurs primes d’étape et de leader. En 2024, ses résultats constants sur Paris-Nice et le Tour des Alpes-Maritimes lui avaient permis de dépasser les 20 000 € de primes sur l’année, hors salaire et contrats de sponsoring.
Ces montants restent modestes en comparaison des stars du peloton, mais ils confirment une progression logique. Ils s’ajoutent à un contrat signé en août 2024 avec Bahrain Victorious, qui le place dans la fourchette haute des jeunes coureurs français.
Un système de répartition bien rôdé
Les primes en course sont généralement partagées entre les coureurs et le staff. Chaque équipe applique ses propres règles : certaines répartissent équitablement, d’autres laissent une plus grosse part au coureur directement concerné.
Dans le cas de Martinez, son statut de leader sur certaines étapes (et de porteur de maillot) lui garantit une part non négligeable des sommes gagnées. Ces résultats viennent donc récompenser autant ses jambes que son rôle stratégique dans l’équipe.
Bonus collectifs et incitatifs privés
Au-delà des primes officielles distribuées par les organisateurs, Lenny bénéficie aussi de bonus internes à son équipe. Les sponsors, les équipementiers ou la direction de Bahrain Victorious peuvent offrir des gratifications pour certaines performances : maillot distinctif, podium, top 10 général…
Cette mécanique, discrète mais très répandue dans le peloton, permet à un coureur comme lui d’ajouter entre 5 000 et 10 000 € supplémentaires par saison, selon ses résultats. Ajoutés à sa valeur croissante sur le marché, ces éléments renforcent encore sa place dans le paysage pro.
Une dynamique prometteuse pour l’avenir
En cumulant primes officielles, bonus internes et performances sportives, Lenny Martinez devrait franchir les 30 000 à 40 000 € de primes cumulées sur la saison 2025. Un chiffre en hausse, parfaitement cohérent avec son statut de leader émergent.
Et plus il gagnera en régularité sur les grandes courses à étapes, plus ce chiffre grimpera. Pour l’instant, ses jambes parlent — et ses résultats commencent à le récompenser à la hauteur de son potentiel.
