Quand la route s’élève, Valentin Paret-Peintre devient presque insaisissable. Son secret ? Un gabarit de grimpeur, affûté pour la haute montagne. Avec un poids de forme oscillant entre 51 et 52 kilos, le Savoyard fait partie des coureurs les plus légers du peloton professionnel.
Une légèreté stratégique
À 1,76 mètre, son profil rappelle celui des meilleurs grimpeurs de l’histoire : longiligne, tonique, économe. Ce gabarit de grimpeur est un atout déterminant dans les cols, là où chaque kilo en trop coûte de précieuses secondes. Son ascension victorieuse du Mont Ventoux en 2025 a d’ailleurs confirmé que ce rapport poids/puissance est parfaitement maîtrisé.
Le journaliste du Dauphiné Libéré soulignait récemment ce paradoxe : « une silhouette discrète, mais un tempérament qui ne l’est jamais ». Car derrière les chiffres se cache un athlète combatif, capable de se transcender dans l’effort.
Un équilibre dans la fratrie
Le contraste est marquant avec Aurélien Paret-Peintre, son frère aîné, qui dispose d’un gabarit plus massif et d’un profil plus polyvalent. Cette différence rend leur complémentarité passionnante à suivre. Là où Valentin excelle dans les profils montagneux, Aurélien se distingue dans les classiques ou les étapes vallonnées.
La dynamique entre les deux frères est mise en lumière dans l’article dédié à la fratrie Paret-Peintre, qui explore leur parcours croisé au sein du peloton.
Un poids maîtrisé, pas une obsession
Dans le cyclisme, la masse corporelle est une donnée sensible, mais elle ne suffit pas à expliquer une performance. Ce qui fait la force de Valentin, c’est l’alliance de son gabarit, de sa fraîcheur mentale et de sa science de la course. Un coureur capable d’anticiper, de grimper, de résister… et de surprendre.
Et pour avoir une vue d’ensemble sur ses mensurations, découvre aussi la taille de Valentin Paret-Peintre, un autre facteur clé dans son efficacité sur les grands cols.