Quel est le style de course d’Aurélien Paret-Peintre ?

Regarder Aurélien Paret-Peintre courir, c’est un peu comme écouter une sonate bien construite : rien ne dépasse, tout est placé, chaque accélération arrive au bon moment. Dans un peloton parfois dominé par les coups d’éclat ou les attaques panache, son approche plus feutrée, plus posée, détonne. Mais alors, quel est le style de course d’Aurélien Paret-Peintre ? Grimpeur ou rouleur ? Attaquant ou gestionnaire ? La réponse, comme souvent avec les bons coureurs, se cache dans les nuances.

Un grimpeur… mais pas seulement

On associe naturellement Aurélien à la montagne. Il faut dire que son profil de grimpeur, combiné à son gabarit longiligne (voir taille et poids), le destine aux cols. Pourtant, réduire son style de course à cette seule étiquette serait passer à côté de ce qui le rend unique dans le peloton français.

Ce qui frappe, c’est sa capacité à lire la course. Il ne s’épuise jamais dans des mouvements inutiles. Il choisit ses moments. Il ne sort pas pour faire le spectacle, mais pour maximiser l’efficacité de chaque effort. Un art de la patience que peu de coureurs maîtrisent aussi bien, surtout à son âge.

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Un coureur stratégique avant tout

Dans une interview donnée après une étape déroutante du Tour 2025, Aurélien confiait lui-même : « C’était bizarre aujourd’hui, mais j’ai préféré temporiser. » Cette phrase résume assez bien son approche : réfléchir avant d’agir, même dans le tumulte d’une étape nerveuse. Ce n’est pas un coureur qui attaque par réflexe. Il attend le moment où les autres faiblissent, où la course bascule. Et là, il place un démarrage propre, sans fioriture.

Ce style stratégique fait de lui un homme redouté dans les échappées. S’il est là, ce n’est pas pour faire le nombre. Il sait doser, économiser, et souvent conclure. Cela s’est vu notamment lors de sa victoire d’étape sur le Giro 2023, où il avait parfaitement géré l’usure du groupe de tête avant de placer l’estocade au moment exact.

Un coureur à l’ancienne, dans le bon sens du terme

Aurélien, c’est aussi cette école du cyclisme “à l’ancienne”, où l’on respecte les consignes, où l’on travaille d’abord pour les autres avant de penser à soi. Il s’inscrit dans cette logique collective qui caractérise les bons soldats, mais avec cette marge de progression qui lui permet désormais de jouer ses propres cartes.

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Ce n’est pas un électron libre, ni un chasseur d’étapes désorganisé. Son style de coureur repose sur la régularité, la lecture du terrain et une grosse capacité d’endurance. Un “diesel” moderne, capable de faire la différence par l’intelligence plus que par la violence des attaques.

Une signature discrète, mais redoutablement efficace

Sur le vélo, il n’a pas l’attitude démonstrative d’un Pogacar ou la nervosité d’un Vingegaard. Mais il imprime un style qui devient reconnaissable : toujours bien placé, toujours lucide, jamais dépassé. C’est cette constance qui séduit autant les suiveurs que les directeurs sportifs.

Si tu veux mieux comprendre l’ensemble de son profil et de son parcours, je t’invite à consulter la biographie complète d’Aurélien Paret-Peintre. Tu y découvriras comment ce coureur à l’apparence calme cache en réalité une vraie force mentale, bâtie sur des années de travail dans l’ombre.

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George Moon
George, fervent amateur de sport ! Depuis mon plus jeune âge, le monde du sport a captivé mon cœur et mon esprit. C'est pour cela qu'aujourd'hui j'utilise ma plume pour faire couler l'ancre sur ce qui m'anime.
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