Lenny Martinez n’a pas encore gagné un grand tour, mais il a déjà signé un contrat à la hauteur des plus grands espoirs du cyclisme. À 22 ans, le grimpeur français a scellé son avenir avec une équipe du World Tour qui parie fort sur lui : Bahrain Victorious.
Un accord de trois ans pour franchir un cap
Le 4 août 2024, après des mois de rumeurs et d’approches diverses, Lenny Martinez officialise son engagement avec Bahrain Victorious jusqu’en 2027. Le contrat porte sur trois saisons complètes, avec une place de choix au sein d’un collectif taillé pour briller sur les grands tours.
L’équipe bahreïnie, en quête de sang neuf pour préparer l’après-Landa et Caruso, voit en lui un futur leader sur les étapes de montagne. Une ambition partagée par Lenny, qui n’a pas hésité à quitter Groupama-FDJ, son équipe formatrice, pour donner un nouvel élan à sa carrière.
Un transfert motivé par le projet sportif
Ce qui a séduit Lenny, ce n’est pas uniquement le prestige ou la promesse d’un salaire plus élevé. C’est surtout le rôle qu’on lui propose. À Bahrain, il n’est plus un simple espoir à encadrer, mais un coureur autour duquel on peut construire des stratégies offensives.
Dans ses interviews, il le répète : il veut progresser dans un cadre exigeant, mais structurant. Cette volonté d’évoluer étape par étape alimente d’ailleurs sa valeur marchande, qui ne cesse de grimper depuis sa première Vuelta.
Un salaire en nette augmentation
Selon les estimations relayées par plusieurs médias spécialisés, le contrat de Lenny Martinez inclut un salaire brut annuel situé entre 400 000 et 500 000 €. Une somme déjà significative, qui le place au-dessus de la moyenne pour un coureur de son âge et de son palmarès actuel.
Ce montant peut paraître élevé, mais il est à mettre en parallèle avec ses résultats récents, sa régularité, son profil de pur grimpeur… et les perspectives à long terme. D’autant que ce salaire n’inclut pas les primes de performance, qui pèsent de plus en plus lourd dans le bilan annuel d’un coureur World Tour. Si tu veux une estimation complète de sa rémunération globale, son niveau de salaire actuel est un bon indicateur.
Des primes à la performance déjà visibles
Ses top 10 sur des étapes de montagne, son passage remarqué sur le Tour de France 2025, et sa régularité dans les courses d’une semaine renforcent déjà ses revenus via des bonus de performance. La structure Bahrain Victorious fonctionne avec un système de répartition basé sur les classements et le rôle joué pour l’équipe. Et Lenny a su se rendre utile dès ses premiers mois.
Dans ce contexte, ses primes sont un levier de progression aussi important que son salaire fixe.
Un contrat structurant pour la suite
Ce contrat, plus qu’un simple engagement chiffré, marque une bascule. Lenny Martinez n’est plus seulement le « fils de » ou le « petit jeune prometteur » : il est désormais un pilier de l’avenir de Bahrain Victorious. Trois ans pour apprendre, gagner et peut-être déjà viser un podium majeur. L’équipe a misé sur lui. Et tout indique qu’il entend bien leur donner raison.