Dans le cyclisme de haut niveau, le poids n’est jamais un chiffre isolé. C’est un équilibre subtil entre puissance, endurance, récupération… et gravité. Pour Kevin Vauquelin, ce chiffre est à la fois un indicateur de performance et un outil de travail quotidien.
Sur la balance, il affiche environ 64 kg, pour une taille de 1m78.
Un poids idéal pour les profils montagneux
Ce gabarit place Kevin dans la catégorie des grimpeurs-puncheurs, ces coureurs capables d’accélérer sèchement dans les pourcentages à deux chiffres tout en tenant la cadence sur les longs cols. Ce rapport poids/puissance est précieux, surtout lorsqu’il s’agit de jouer des rôles clés sur des terrains vallonnés ou dans les étapes de haute montagne.
Lors du Tour de France 2024, il a su tirer parti de cette morphologie pour encaisser les difficultés et rester compétitif sur plusieurs terrains. Une performance d’autant plus marquante qu’elle s’inscrit dans un calendrier où chaque jour pèse physiquement.
Une gestion du poids millimétrée
Garder un poids optimal à travers une saison longue et dense, c’est un art. Entre les stages en altitude, les classiques, les grands tours et les entraînements spécifiques, Kevin ajuste constamment son alimentation et son entraînement. Sans jamais tomber dans l’excès, il maintient une stabilité corporelle impressionnante, reflet d’un travail méticuleux avec son équipe de préparation.
Ce niveau d’exigence ne surprend pas quand on connaît son parcours professionnel. Depuis ses débuts, Kevin Vauquelin s’est illustré par son sérieux et sa régularité. Son palmarès grandissant en témoigne.
Une morphologie pensée pour l’effort
À 64 kg, il ne s’agit pas simplement d’être léger : il faut conserver du muscle, optimiser la récupération, et surtout être performant dans la durée. Kevin parvient à conjuguer ces exigences avec un naturel déconcertant. Cela se ressent dans sa gestuelle fluide, son aisance sur le vélo, mais aussi dans sa capacité à enchaîner les efforts sans casser son rythme.
Ce poids de forme n’est pas figé : il évolue légèrement selon les objectifs. Plus affûté avant une course par étapes, un peu plus dense pendant les blocs de travail foncier. Mais toujours dans une logique de performance maîtrisée.
