Olivier Paret-Peintre, le père « directeur sportif à domicile »
Derrière chaque accélération de Valentin ou d’Aurélien, il y a d’abord la voix d’Olivier Paret-Peintre. Ancien coureur amateur, président d’un petit club savoyard pendant des années, il a très tôt installé un home-trainer au milieu du salon et appris à repérer la bonne cadence sur les cols locaux.
Le père suit encore les courses depuis le bord des routes ou… un micro à la main : après la victoire de Valentin au Ventoux, c’est lui que RMC Sport interroge pour décortiquer les choix tactiques réalisés par son cadet — preuve qu’il reste le premier analyste de la fratrie.
- Rôle clé : choix des courses chez les juniors, gestion des entraînements hivernaux, négociation des premiers contrats.
- Signe distinctif : capable de citer par cœur le braquet utilisé par Aurélien sur l’Alpe d’Huez 2022 !
Une mère passionnée mais farouchement discrète
Si Olivier se montre volontiers devant les caméras, la mère des frères Paret-Peintre préfère l’ombre. Rarement nommée dans la presse, elle est pourtant omniprésente : organisation des déplacements lorsqu’ils couraient encore en minimes, préparation des repas hypoglucidiques avant les chronos, présence rassurante lors des examens médicaux. Elle cultive un rôle de pilier invisible que les garçons évoquent avec pudeur lorsqu’on insiste sur la notion de famille sportive.
« Elle ne rate jamais un direct, même les étapes plates du Giro », glisse Aurélien quand on aborde la question, preuve qu’en coulisses la passion est partagée.
Une fratrie soudée par la montagne
Grandir à Annemasse, c’est avoir le Salève comme terrain de jeu : des pentes raides, idéales pour forger les fibres lentes et la résistance mentale. Dès l’adolescence, Olivier emmène ses fils repérer les lacets ; la mère assure la logistique et la récupération. Ensemble, ils bâtissent une routine où l’école, le VTT, puis la route s’imbriquent sans friction.
Cette ambiance a façonné les frères Paret-Peintre : Aurélien, le « diesel » méthodique, et Valentin, le puncheur instinctif. Une sœur complète le tableau – discrète elle aussi, mais évoquée dans l’article consacré à la sœur Paret-Peintre.
L’influence familiale sur leurs carrières pro
- Choix des équipes
Le conseil paternel a pesé lorsque les deux garçons ont signé leurs premiers contrats ; on retrouve les détails dans la page Paret-Peintre équipe. - Gestion de la pression médiatique
Leur mère, peu friande de lumière, leur a transmis le goût de la discrétion ; d’où une communication maîtrisée, loin de l’exubérance de certains champions. - Valeurs partagées
Les repas familiaux restent “sacrés” quand le calendrier le permet : on y parle plus souvent de météo en montagne que de chiffres de puissance. Ce ciment explique la cohésion évoquée dans le dossier famille Paret-Peintre.
Pourquoi leur histoire inspire le peloton
À l’heure des académies ultrapro et des transferts à huit chiffres, voir deux frères grimper les échelons grâce à une cellule familiale compacte rappelle que le cyclisme reste, au fond, une affaire de passion transmise. Olivier et sa compagne ont créé un environnement où la performance ne vaut que si elle rime avec plaisir et partage ; leurs fils perpétuent ce credo en célébrant chaque succès l’un pour l’autre.
En résumé :
- Père : Olivier Paret-Peintre, ex-coureur amateur, mentor tactique et supporter numéro 1.
- Mère : figure volontairement en retrait, mais moteur logistique et affectif.
- Impact : une alchimie familiale qui a permis à Aurélien et Valentin de gravir les sommets du WorldTour sans brûler les étapes.