Quand on observe Valentin Paret-Peintre sur un vélo, on comprend vite que chaque gramme compte. Avec ses 1,76 mètre pour 51 kilos, le coureur savoyard fait partie de ces grimpeurs au physique affûté, presque sculpté pour la montagne. Une morphologie qui n’a rien d’un hasard dans le monde du cyclisme moderne, où l’aérodynamisme et le rapport poids/puissance jouent un rôle décisif.
Un physique taillé pour les sommets
À 1,76 m, Valentin Paret-Peintre se situe dans la moyenne en termes de taille pour un coureur professionnel. Ce qui le distingue réellement, c’est sa légèreté impressionnante : 51 kg. Cela en fait l’un des coureurs les plus légers du peloton, un atout de poids quand la route s’élève.
Ce gabarit lui permet d’exceller sur les pentes raides où les watts bruts ne suffisent plus. Là où d’autres s’essoufflent, Valentin s’envole, à l’image de ses performances remarquées sur certaines étapes de haute montagne. On retrouve ici la signature des grimpeurs « naturels », à l’instar d’un Thibaut Pinot à ses débuts.
La complémentarité avec Aurélien
Ce gabarit tranche avec celui de son frère Aurélien Paret-Peintre, plus polyvalent, davantage taillé pour les classiques accidentées ou les courses par étapes au profil varié. Cette différence de morphologie reflète aussi deux styles de course bien distincts, mais complémentaires au sein du peloton.
On imagine sans peine l’osmose qui se dégage de la fratrie Paret-Peintre, avec Valentin en électron libre sur les sommets et Aurélien en capitaine de route solide et expérimenté.
Taille, oui, mais pas que…
La taille de Valentin Paret-Peintre n’est qu’une donnée parmi d’autres dans le profil d’un coureur. Ce qui frappe aussi chez lui, c’est son caractère combatif et sa capacité à se battre au quotidien, même face à plus puissants. Car dans le cyclisme, la performance ne se mesure pas qu’en centimètres ou en kilos, mais aussi en mental, en stratégie, et en régularité.
