À seulement 22 ans, Lenny Martinez est bien plus qu’un espoir : il est devenu une valeur recherchée dans le cyclisme professionnel. Sa signature chez Bahrain Victorious, l’un des transferts les plus scrutés de l’année 2024, confirme une ascension aussi rapide que maîtrisée. Mais pourquoi un tel engouement ? Et surtout, qu’est-ce qui explique sa valeur marchande si élevée en 2025 ?
Un profil rare sur le marché
Dans le monde du cyclisme, les purs grimpeurs sont des profils rares. Lenny Martinez coche cette case avec brio. Petit gabarit, explosivité dans les forts pourcentages, agilité sur les cols longs : tout chez lui respire l’escalade. Ce type de coureur, capable d’animer les grandes étapes de montagne et d’assumer un rôle de leader sur les courses à étapes, est activement recherché par les équipes du World Tour.
En ce sens, le contrat signé en août 2024 avec Bahrain Victorious n’est pas seulement une affaire sportive : c’est aussi une démonstration de confiance sur le long terme. Trois saisons garanties, dans une structure ambitieuse, pour un coureur encore en phase de développement.
Une progression linéaire et rassurante
Depuis ses débuts professionnels chez Groupama-FDJ, Martinez a su éviter les coups d’éclat sans lendemain. Il a progressé palier par palier : bonnes sensations sur des épreuves .1, résultats solides sur des courses World Tour, puis premier coup de projecteur avec le maillot rouge sur la Vuelta 2023.
En 2025, sa régularité est l’un de ses meilleurs arguments. Il ne s’éparpille pas, ne brûle pas les étapes. Et ça, dans un marché où les promesses non tenues sont légion, ça compte. Résultat : sa valeur marchande est aujourd’hui estimée à plus d’un million d’euros, un chiffre rare pour un coureur de son âge sans podium en grand tour.
Une personnalité structurante pour son équipe
Ce qui rend Lenny encore plus attractif, c’est sa maturité. Lorsqu’il justifie publiquement son choix de rejoindre Bahrain Victorious, il met en avant la logique sportive avant l’argent. Une posture qui rassure sponsors, staff et coéquipiers. On investit dans un leader en devenir, pas dans une étoile filante.
C’est aussi ce qui légitime le niveau de ce qu’il gagne aujourd’hui, estimé à environ 450 000 € brut par an, auxquels s’ajoutent de solides primes liées aux classements, aux victoires collectives et aux performances individuelles.
Une notoriété en croissance, mais contrôlée
Si son nom résonne dans le peloton, c’est autant pour ses jambes que pour l’héritage familial qu’il incarne. Petit-fils de Mariano, fils de Miguel, Lenny n’a jamais rejeté cet héritage, mais il s’en est détaché avec intelligence. Il ne capitalise pas sur son nom, il construit sa propre voie.
Cela aussi influe sur sa cote. Car en 2025, être valorisé ne dépend plus uniquement des watts ou des victoires. L’image, la régularité, le comportement et la stratégie à long terme sont tout aussi décisifs. Et sur ce plan, Martinez coche toutes les cases.
Une valeur appelée à grimper encore
Sa jeunesse, son potentiel, son style offensif et sa progression constante font de lui un coureur dont la valeur marchande n’a probablement pas encore atteint son plafond. S’il confirme sur une grande course par étapes, s’il enfile un autre maillot distinctif ou s’il franchit un cap en haute montagne, sa cote pourrait doubler d’ici deux ans.
Les dirigeants de Bahrain l’ont bien compris : en l’attachant pour trois saisons, ils misent gros sur l’avenir. Et pour le moment, Lenny leur donne toutes les raisons d’y croire.