Il y a des coureurs qui impressionnent. Et puis il y a ceux qui, en plus, rassemblent. Kevin Vauquelin fait partie de cette deuxième catégorie. Ce n’est pas qu’une question de résultats, de style ou de panache : c’est une histoire de lien. Celui qu’il tisse, course après course, avec une communauté fidèle, vibrante, et bien réelle. Son fan club, né en Normandie mais porté par la France cycliste entière, en est la plus belle preuve.
Une ferveur populaire bien ancrée
Derrière chaque ascension, chaque chrono, chaque ligne d’arrivée, il y a souvent des drapeaux rouges et noirs, des pancartes à son nom, et surtout des visages familiers. Ce sont ceux des membres du fan club Kevin Vauquelin, une structure désormais bien organisée.
Au bord des routes du Tour de France 2024, leur soutien ne passe pas inaperçu. En juillet dernier, dans sa région natale, c’était même l’euphorie : Kevin, surnommé affectueusement « le chouchou », a été accueilli comme un héros local.
Une passion née à Bayeux
Ce lien si fort s’explique aussi par les racines du coureur. Kevin est originaire de Bayeux, et ses premiers tours de roue dans le Calvados ont forgé une base de fans fidèle. Cette proximité territoriale s’est ensuite étendue au national, portée par ses résultats et sa personnalité attachante.
Lui-même reste fidèle à ses supporters. Sur ses réseaux sociaux, il prend le temps de relayer les messages, de remercier les encouragements, et de partager quelques instants de complicité. Une relation simple, directe, qui renforce encore cette impression de sincérité.
Un soutien qui ne faiblit pas
Aujourd’hui, le fan club ne se contente pas d’être un groupe de supporters bruyants. Il organise des déplacements, des animations, des moments de rencontre avec le public. Il incarne cette nouvelle génération de suiveurs, passionnés mais organisés, capables de soutenir leur coureur avec bienveillance et enthousiasme.
À mesure que Kevin Vauquelin progresse, que ses sélections en équipe de France se multiplient, que ses ambitions s’élargissent, le fan club lui, suit le mouvement. Sans pression, sans exagération, mais avec une présence constante, comme une force tranquille qui pousse dans le dos.