Il y a des victoires qui ne trompent pas. Quand un coureur s’impose au sommet du Mont Ventoux, en solitaire, dans une étape décisive du Tour de France, il n’est plus temps de douter : Valentin Paret-Peintre est bel et bien un grimpeur. Et pas n’importe lequel.
Une victoire fondatrice dans les cimes
Le 22 juillet 2025, la 16e étape du Tour de France s’achève sur les pentes mythiques du Ventoux. Les plus grands y ont laissé des plumes, des rêves, ou parfois leur souffle. Valentin, lui, y laisse une empreinte. Il attaque dans les derniers kilomètres avec ce mélange de finesse et de rage retenue qui caractérise les purs grimpeurs.
Ce jour-là, il ne se contente pas de suivre : il devance, il déchire la montagne, il délivre un peloton essoufflé. Et dans la bouche des commentateurs, son nom s’inscrit parmi ceux des meilleurs grimpeurs français des dernières décennies.
Un gabarit taillé pour l’ascension
1,76 m pour 51 kilos. Ce ratio parle aux initiés. C’est celui d’un coureur dont le poids s’efface dans les rampes raides, mais dont la tonicité explose au moment critique.
Ce gabarit de grimpeur, Valentin Paret-Peintre l’a façonné dans les montagnes savoyardes. Il a appris à dompter les cols avant même de briller sur les routes du World Tour. La légèreté de son profil physique est un avantage évident, comme le montre le poids de Valentin Paret-Peintre dans les étapes alpines ou pyrénéennes.
L’instinct, la science et le panache
Grimper, ce n’est pas seulement une affaire de jambes. Il faut aussi sentir l’effort, savoir patienter, choisir son moment. Ce que Valentin a démontré sur le Ventoux, c’est une capacité à accélérer sans exploser, à lire la course avec justesse.
Il ne court pas pour limiter la casse, il grimpe pour créer des écarts, pour renverser la logique d’un peloton verrouillé. Un tempérament offensif que l’on distingue bien en regardant le portrait complet de son frère Aurélien, dont le style est plus méthodique, plus gestionnaire.
Un grimpeur, un vrai
Alors, la question mérite-t-elle encore d’être posée ? Il suffit de regarder les images de cette victoire au Ventoux pour comprendre que Valentin Paret-Peintre est un grimpeur à l’état brut. Il ne se contente pas d’accompagner les meilleurs : il leur résiste, les attaque, et parfois, les devance.
Et ce n’est sans doute qu’un début. Dans la fratrie Paret-Peintre, Valentin incarne la carte montagne, la pointe acérée que les équipes dégainent quand la route pointe vers le ciel.
