Il y a des coureurs dont on a l’impression qu’ils sont là depuis toujours. Et puis il y a ceux qui font irruption avec une telle régularité dans les résultats qu’on oublie parfois à quel point ils sont jeunes. Kevin Vauquelin est né le 26 avril 2001. Il a donc 24 ans en 2025, et pourtant, son nom s’est déjà imposé comme une référence dans le peloton français.
Une ascension fulgurante pour un coureur de sa génération
Ceux qui suivent de près la scène cycliste savent que Kevin n’a pas attendu d’avoir 25 ans pour s’illustrer. À 20 ans à peine, il courait déjà chez les professionnels, et dès ses premiers mois chez Arkea, il a montré qu’il n’était pas là pour apprendre doucement. Sa précocité a fait écho à celle des grands espoirs du cyclisme mondial, mais avec une spécificité bien française : il allie panache et régularité, un duo rare à cet âge.
Son palmarès, déjà bien étoffé pour un coureur de 24 ans, reflète une constance impressionnante. Des victoires sur les courses par étapes, des performances en contre-la-montre, des places d’honneur sur des épreuves World Tour… Tout cela avec la fraîcheur d’un jeune homme encore en phase de construction.
Une maturité sportive qui dépasse son âge
Ce qui frappe chez lui, c’est cette capacité à lire une course avec lucidité. Au Tour de France 2024, pour sa première participation, il a fait preuve d’un sang-froid étonnant dans les moments tendus. Pas d’emballement inutile, mais une vraie gestion de l’effort. Comme s’il roulait avec quelques saisons de plus dans les jambes.
Ce calme, il le doit en partie à son entourage, mais aussi à la confiance que lui témoigne son équipe Arkea. Très vite, la structure bretonne a cru en son potentiel. Et aujourd’hui, elle construit autour de lui, consciente qu’un leader aussi complet et aussi jeune, ça ne court pas les routes.
Une olympiade déjà cochée à son palmarès
À 23 ans, Kevin Vauquelin a déjà vécu ses premiers Jeux olympiques, à Paris, en plein cœur de l’été 2024. Cette expérience, unique dans une carrière, a renforcé son aura et lui a permis de goûter à ce que peu de coureurs de son âge ont déjà connu : la pression d’une course unique, nationale, mondiale.
Son aventure olympique est racontée dans cet article dédié à sa participation aux Jeux olympiques. Un rêve qu’il a su concrétiser jeune, mais qu’il ne considère pas comme un aboutissement : seulement une étape de plus vers les sommets.