Dans le monde du cyclisme, les noms résonnent souvent de génération en génération. Mais chez les Martinez, cette continuité dépasse les simples performances. La famille de Lenny Martinez, c’est un socle, une force invisible qui a façonné un grimpeur d’exception. Derrière les coups de pédale millimétrés, il y a les silences de sa mère, la rigueur de son père, l’exemple vivant de son grand-père. Trois figures, trois énergies complémentaires, qui incarnent une éducation tissée autour de l’effort, du respect et de la liberté.
Mariano, le patriarche inspirant
Dans la dynastie Martinez, tout commence avec Mariano, ancien maillot à pois du Tour de France en 1978. Figure emblématique d’un cyclisme dur, fait de sueur et de solitude, il a transmis bien plus qu’un nom. Il a montré qu’on pouvait venir de loin — l’Espagne d’après-guerre, les Pyrénées comme terrain d’apprentissage — et grimper jusqu’aux sommets.
Pour Lenny, Mariano n’est pas seulement un modèle de performance. C’est un repère moral, un symbole d’endurance tranquille. Leur relation n’a rien de démonstratif, mais elle repose sur une admiration sincère, presque pudique. On retrouve cette transmission dans ce récit de trois générations de cyclisme, où le fil conducteur familial s’impose sans jamais s’imposer.
Miguel, le père professionnel et protecteur
Miguel Martinez, champion olympique de VTT, est lui aussi une figure incontournable. Mais son influence ne s’exprime pas dans les cris ou les consignes autoritaires. Il a accompagné les débuts de son fils avec une pédagogie de l’écoute, en évitant à tout prix de le surprotéger ou de le formater.
Ce qu’il a légué à Lenny, c’est une vision du sport exigeante mais sereine. Un rapport au vélo construit sur la passion, pas la pression. Miguel a souvent dit qu’il ne voulait pas faire de son fils un “produit cycliste”, mais un individu libre de ses choix. Cette posture est détaillée dans ce portrait du père de Lenny Martinez, où l’expérience de haut niveau devient une boussole, jamais une cage.
Laurence, la mère de l’équilibre
Souvent absente des projecteurs, Laurence Martinez joue pourtant un rôle central dans l’éducation de Lenny. C’est elle qui a construit la stabilité autour de laquelle le reste a pu tourner. Pas besoin de savoir rouler en peloton pour comprendre l’importance de l’organisation, de l’écoute, du calme.
Laurence, c’est la voix intérieure, celle qui sait quand relâcher la tension, quand rappeler qu’il existe un monde hors du vélo. Elle incarne une autre forme de soutien familial, moins visible mais tout aussi décisive. Son rôle est rarement cité dans les médias, mais il est profondément ressenti dans les choix de vie de son fils.
Une force discrète, mais structurante
Dans une époque où les jeunes champions sont parfois happés trop tôt par les attentes extérieures, la famille de Lenny Martinez a su construire un cocon sans jamais l’étouffer. C’est une force discrète, mais qui imprègne chacun de ses choix : son style de course, sa façon de s’exprimer, son besoin de rester centré sur l’essentiel.
Cette posture contraste avec les profils plus médiatisés. Chez Lenny, il y a une maturité étonnante, forgée au contact d’un environnement sain. Et ce n’est pas un hasard : grandir comme fils d’un ancien coureur célèbre peut parfois peser lourd. Dans son cas, cela a surtout permis de s’élever autrement.
La famille Martinez, c’est un trio intergénérationnel qui a fait bien plus qu’encadrer Lenny : elle l’a construit, à sa manière. Mariano a transmis l’exemple, Miguel la maîtrise, Laurence l’équilibre. Ensemble, ils forment le pilier invisible de sa carrière, celui que les caméras ne filment pas, mais que chaque virage de montagne vient révéler.
