À l’heure où de jeunes coureurs transforment chaque sortie en story, instagram Lenny Martinez fait figure d’exception. Son compte, à la fois dépouillé et précis, reflète une idée simple : l’image doit rester au service du vélo, pas l’inverse.
Une galerie sans fioritures
Pas de filtres criards, pas de vidéos virales. Les photos se concentrent sur l’essentiel : paysages d’entraînement, visages d’équipiers, détails de matériel. Les légendes, sobres, privilégient la communication factuelle : distance parcourue, profil d’étape, remerciement à l’équipe. On est loin du lifestyle tapageur ; l’accent reste mis sur la performance.
Un rythme maîtrisé
Lenny publie peu : deux ou trois posts par semaine en période de course, parfois moins entre deux objectifs. Cette rareté nourrit la curiosité, mais surtout elle protège sa vie privée. Chaque publication doit donc avoir une utilité : annoncer une sélection, célébrer un résultat ou remercier un partenaire.
Montrer sans (trop) dévoiler
On aperçoit parfois un paysage familier, une ambiance de stage, ou un moment de calme entre deux courses. Les proches apparaissent rarement, même s’il a été aperçu en photo avec sa copine. Cette discrétion contribue à entretenir une image claire, sans confusion entre le sportif et l’intime.
Outil de notoriété contrôlée
Lenny a compris qu’un bon usage d’Instagram repose avant tout sur la cohérence. Pas de débordement, pas de clash, pas d’excès. Une stratégie simple qui lui permet de maîtriser sa notoriété, sans avoir à en jouer constamment.
Loin du miroir déformant des réseaux, le compte Instagram de Lenny Martinez prolonge son style sobre et concentré. Une vitrine discrète, où la performance prime sur la mise en scène — et où chaque image dit quelque chose de son exigence silencieuse.