Quand on évoque la famille Paret-Peintre, les projecteurs se braquent spontanément sur les deux grimpeurs : Aurélien, l’aîné méthodique, et Valentin, le cadet fulgurant. Pourtant, la fratrie compte bel et bien une sœur : Maéva Paret-Peintre. Moins médiatisée que ses frères, elle a pourtant porté le maillot bleu en championnat du monde junior avant de tracer sa propre route hors du peloton. Tour d’horizon d’un talent discret, preuve que la passion du vélo infuse chaque recoin de ce foyer savoyard.
Des débuts en bleu-blanc-rouge
En 2016, DirectVelo titrait déjà : « Maéva Paret-Peintre, la sprinteuse de la famille ». Sélectionnée pour les Mondiaux juniors au Qatar, la jeune Annemassienne montrait un coup de pédale explosif qui contrastait avec le profil grimpeur de ses frères. Deux ans plus tôt, Le Dauphiné Libéré soulignait la dynamique familiale : “tel frère, telle sœur”, vantant leurs week-ends partagés entre plates de résistance et virées d’entraînement sur les pentes du Salève.
Un gabarit de sprinteuse
- Date de naissance : 22 juillet 1999
- Taille / poids : 1 m 66 / 59 kg (données ProCyclingStats)
- Spécialité : sprint et courtes bosses
- Palmarès marquant : 6ᵉ des Europe Juniors 2017, plusieurs victoires nationales U23
Si Aurélien et Valentin collectionnent les records de puissance-poids en montagne, Maéva, elle, brille sur les arrivées rapides. Son punch final a souvent fait la différence dans les Coupes de France espoirs.
Le virage précoce vers la nutrition
La carrière de Maéva Paret-Peintre n’aura duré qu’une poignée d’années. À 21 ans, elle annonce sa retraite, invoquant la difficulté de conjuguer études et haut niveau. RMC Sport rappelle qu’elle a « changé de braquet en devenant diététicienne-nutritionniste » et accompagne désormais d’autres athlètes sur l’alimentation de performance. Un trait de caractère qui colle à l’ADN familial : chez les Paret-Peintre, on reste dans le vélo, même quand on descend de selle.
Une place centrale dans la fratrie
- Complicité fraternelle : sur Instagram, Aurélien la décrit comme « le moteur bonne humeur du vestiaire ».
- Support logistique : elle gère parfois la préparation des bidons lors des stages communs.
- Source d’inspiration : Valentin confie que « voir Maéva gagner en juniors » l’a poussé à intensifier ses propres entraînements.
Cette dynamique s’inscrit dans l’histoire plus large des frères Paret-Peintre, racontée en détail sur Roidusport. On y découvre comment les trois enfants – soutenus par leurs parents – ont grandi dans une routine où chaque col grimpé devenait un terrain de jeu familial.
Un rôle discret au sein de l’équipe élargie
Même si elle n’est plus sous licence, Maéva reste « la consultante sprint » de l’entourage : elle intervient ponctuellement auprès de la structure d’équipe Paret-Peintre pour optimiser la phase d’emballage final ou affiner les menus des stages en altitude. Son expertise nourrit aussi le storytelling des origines Paret-Peintre : l’idée d’une tribu où chacun, à sa façon, contribue aux succès collectifs.
Ce qu’il faut retenir
- Oui, la fratrie compte une sœur.
- Maéva a couru en équipe de France avant de se consacrer à la nutrition sportive.
- Elle reste un rouage discret mais essentiel dans le dispositif familial, apportant savoir-faire scientifique et bonne humeur.
Autrement dit, derrière chaque attaque de Valentin ou chaque tempo d’Aurélien, il y a un conseil, un sourire, un bidon préparé par cette sœur qu’on ne voit pas toujours à la télé, mais qui rappelle qu’aucune victoire n’est jamais totalement solitaire dans la famille Paret-Peintre.