Quand Aurélien Paret-Peintre s’échappe dans la pente, on ne voit qu’un coureur concentré, le visage fermé, la cadence lisse. Rien, dans son attitude, ne trahit la moindre distraction, et surtout pas la vie privée. Depuis ses débuts chez AG2R La Mondiale, le Savoyard a choisi la discrétion totale : on parle volontiers de ses watts, de son podium sur le Giro, mais très rarement de son quotidien hors vélo. Résultat : la question « Aurélien Paret-Peintre a-t-il des enfants ? » revient régulièrement chez les fans comme chez les journalistes… et reste sans réponse officielle.
Le grand silence des sources publiques
Ni sa page Wikipédia ni les portraits détaillés consacrés au coureur ne mentionnent l’existence d’un fils ou d’une fille. Le profil, pourtant complet sur la carrière et les performances, reste muet dès qu’il s’agit de la vie familiale. Autrement dit : si Aurélien est père, il le garde pour lui ; et si aucune information ne filtre, c’est qu’il n’y a sans doute rien à annoncer pour le moment. Dans le milieu du cyclisme, certains athlètes attendent d’avoir posé un pied en dehors du peloton pour partager ce pan de leur histoire, le Français semble appartenir à cette école-là.
Une famille très présente… mais pas (encore) d’enfants
Ce silence contraste avec la visibilité du noyau familial : on connaît l’implication du père, Olivier, toujours prompt à féliciter ses fils, et la complicité évidente avec Valentin, son cadet, qu’il décrit comme « plus pur grimpeur que moi ». À cela s’ajoutent la présence d’une sœur, souvent évoquée dans les articles régionaux, et un entourage soudé typique des fratries savoyardes du cyclisme.
Pour autant, aucune interview ne laisse deviner que le coureur ait franchi le cap de la paternité. Les rares questions sur sa vie de famille tournent autour du soutien logistique, des conseils partagés et de la fierté mutuelle, jamais sur des responsabilités de jeune papa.
Carrière d’abord : un choix stratégique ?
Le calendrier WorldTour, les stages en altitude et les courses de trois semaines laissent peu de place à l’éducation d’un enfant. À 29 ans, Aurélien se situe au pic de sa puissance aérobie ; chaque saison se planifie au millimètre pour optimiser la VO2 max et la récupération. Dans ce contexte, beaucoup de coureurs repoussent la paternité pour ne pas fragmenter leur énergie mentale. C’est d’autant plus vrai pour un profil « diesel » : son style repose sur la régularité, la fraîcheur mentale et une hygiène de vie sans faille, un luxe difficile à maintenir avec des nuits hachées.
Les seules certitudes : fratrie et racines
- Statut marital : la question de savoir s’il est marié reste elle aussi sans confirmation publique ; là encore, le coureur garde la porte close.
- Frères et sœurs : la trajectoire parallèle avec son cadet est documentée dans l’article consacré aux frères Paret-Peintre, tandis que l’on découvre le rôle central de leurs parents dans leurs choix de carrière.
- La petite sœur : elle reste hors projecteurs, mais son existence rappelle que la famille compte plus qu’un simple duo de grimpeurs, comme le souligne la page dédiée à leur sœur.
Faut-il s’attendre à une annonce ?
Impossible de prévoir l’avenir, mais deux scénarios se dessinent :
- Option discrétion prolongée : Aurélien poursuivrait sa route sans jamais divulguer d’éléments privés, à l’image de coureurs comme Primož Roglič durant ses premières années WorldTour.
- Option partage assumé : si un événement majeur (mariage, naissance) survenait, il pourrait choisir d’en parler une fois sa saison terminée, dans une interview longue ou un post sobre sur les réseaux.
Pour l’heure, rien n’indique que le Haut-Savoyard ait changé ses priorités : la haute montagne, les classements généraux d’une semaine et, en filigrane, l’idée de porter un jour l’équipe sur le Tour.